Voilà, 31 ans aujourd’hui: bon le bilan n’est pas mauvais je trouve! une société en train de prendre son envol, des joies, des doutes et des inquiètudes certes mais la grande satisfaction de faire ce qu’on aime et de travailler pour soi.
Avec le peu de recul que j’ai sur mon grand saut dans l’entreprenariat, je retiens quelques pharses entendues ici et là:
Sur Capital, le créateur de Price minister (frère de NKM) disait « être entrepreneur c’est conquérir sa liberté », ça m’a plu c’est sur que lui, il a revendu Price minister des millions d’euros, forcément sa aide à se sentir libre (enfin j’imagine)
Dans une interview de Franck Riboud, PDG de Danone, il parlait de la manière dont il a toujours simplifié les rapports professionnels en étant SYMPATHIQUE, et ça, c’est mon créneau. Je trouve que dès qu’on est dans une relation professionnelle les gens en oublie d’être eux mêmes et donc de rester sympathique. Pour moi, ce n’est en aucun doute incompatible avec le professionnalisme. En concours de vente, à l’école, j’avais d’ailleurs gagner un prix spécial: le prix de l’authenticité! C’est vrai qu’suis authentique! Genuine Cam’s since 1981
Et puis, un consultant un jour m’a dit « Entreprendre, c’est vouloir se mettre en danger »… c’est vrai, sauf que moi, quand j’ai fait le grand saut, je ne l’avais pas identifié comme tel. Cet état d’âme relève surement de la psychologie (de la psychiatrie vous dites??? quand même… j’me sens pas tarée non plus), mais cette réfléxion me trotte constamment dans la tête. Pourquoi j’ai voulu me mettre en danger?
C’est vrai, quelle drôle d’idée de vouloir travailler seule, de ne pas gagner 1 centime pendant quelques temps, pourquoi bosser +12h par jour, pourquoi se battre constament contre toutes les organisations plus grosses et plus puissantes que moi?
Peut être parce que même si c’est pas FUNKY MIX tous les jours, je me lève le matin en sachant exactement ce que j’ai à faire.
Parce que j’aime le métier du ecommerce, je trouve ça à la fois passionnant car cela demande un marketing pointu mais à la fois c’est du commerce pur et juste du bon sens. Parce que chaque idée que j’ai, je la réfléchis, la muris et puis je la mets en place.
Parce ce que je me sens l’âme d’un Mac Gyver qui joue de la débrouille constamment pour mettre en place des jeux, des newsletters, de la communication en dépensant le moins possible, tout ça pour en faire toujours plus avec un budget qui lui se restreint.
Et finalement, parce que j’ai rencontré plein de blogueurs, d’ecommercants, de consultants, de petits producteurs intéressants. Bref des gens! C’est ce que j’aime dans le ecommerce, il y a encore pas trop de monde pour que la plupart soit accessible.
C’est avec ce sentiment, que je m’accorde une petite pause de 6 jours, pour prendre du recul, réfléchir aux prochaines étapes de Gourmandises de Camille, en essayant toute fois de déconnecter un peu.
Je vous laisse avec Céline, qui j’en suis sure prendra soin de la page Facebook pour vous tenir au courant des actualités et Séverine qui nous donneras un coup de main pour les commandes.
Un beau témoignage, sincère et motivant !! On en reparle quand je me serai lancé à mon tour…
Bonjour Alex,
Quel suspens.. dans quoi tu te lances? je vois ton blog qui traite de web en général… allez raconte!
Un peu en retard pour ce commentaire, mais, tout à fait d’accord avec tt ce que nous dit aujourd’hui. Beaucoup songent à créer leur entreprise mais sans trop savoir où ils mettent les pieds. C’est dur, c’est certain, mais ça doit-être une telle satisfaction de se lever chaque matin en se disant : » ce matin , jvais vraiment faire ce que j’aime ». Cocotte et Biscotte sont sur cette voie, et nous avançons doucement, mais sûrement.
Bravo à toi d’avoir choisi de vivre cette belle aventure. Nous te souhaitons plein de beaux projets. Et…bon anniversaire en retard